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Nous savons maintenant ce que sentait la Rome antique grâce à 2 000

Jun 05, 2023

CORDOUE, Espagne — L'odeur de la Rome antique a pris vie après que des chercheurs ont ouvert un flacon scellé de parfum romain datant de l'époque du Christ. Étonnamment, il semble qu'un parfum similaire à l'huile de patchouli aurait envahi l'air il y a 2 000 ans.

Le flacon était parfaitement scellé avec un bouchon en dolomie, une forme de carbone, et étroitement recouvert de bitume. Cela a contribué à la conservation "extraordinaire" du contenu du minuscule récipient en verre. Ce conteneur a été découvert en 2019 lors d'une fouille archéologique dans un mausolée mis au jour lors d'un projet de construction de maisons sur la Calle Sevillat. Le site est situé à Carmo, connu aujourd'hui sous le nom de Carmona, près de Séville en Espagne. L'onguent à l'intérieur a été conservé et solidifié dans un récipient en quartz qui est resté impeccablement scellé.

La tombe semblait être un lieu de sépulture communautaire, appartenant probablement à une famille aisée. Aux côtés de nombreux objets liés aux rituels funéraires, six urnes cinéraires ont été retrouvées, contenant les restes de trois hommes et trois femmes. Dans l'une des urnes en verre, qui contenait les restes squelettiques incinérés d'une femme entre 30 et 40 ans, un sac en tissu a été trouvé. Le sac contenait trois perles d'ambre et un petit flacon de quartz sculpté en forme d'amphore, contenant l'onguent.

La facette vraiment extraordinaire de cette découverte était la nature parfaitement étanche du contenant et la conservation des résidus solides de parfum à l'intérieur, ce qui a permis une étude détaillée de sa composition.

Le professeur de chimie organique à l'Université de Cordoue, José Rafael Ruiz Arrebola, a analysé l'échantillon. Lui et son équipe ont utilisé la diffraction des rayons X et la chromatographie en phase gazeuse couplées à la spectrométrie de masse pour discerner les composants du parfum.

Les chercheurs ont découvert que le petit bouchon cylindrique était en dolomie et était parfaitement ajusté et scellé avec du bitume. Deux composants clés du parfum ont été identifiés : une base ou liant, qui aide à préserver l'arôme, et l'essence elle-même.

Le liant était de l'huile végétale, éventuellement de l'huile d'olive, comme le suggérait l'analyse. L'essence s'est avérée être du patchouli, une huile essentielle dérivée d'une plante d'origine indienne. Le patchouli est largement utilisé dans la parfumerie moderne, mais son utilisation à l'époque romaine était auparavant inconnue.

La nature grandiose de la tombe, et en particulier le matériau utilisé pour fabriquer le récipient contenant le parfum, indiquent qu'il s'agissait d'un produit de grande valeur.

L'étude est publiée dans la revue Heritage.

Jim Leffman, écrivain du South West News Service, a contribué à ce rapport.

A propos de l'auteur

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