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Examen

Aug 10, 2023

Filtrer les restaurants à gauche

Alors que la pandémie vire au gris sinon au noir, une préoccupation nouvelle mais familière domine nos pensées : l'argent.

Si l'année dernière a été une période de calcul et de réflexion dans le monde de la restauration, 2022 s'annonce comme un moment où l'inflation et la flambée des coûts pour à peu près tout nous obligent à repenser nos priorités.

L'argent détermine où les convives vont, à quelle fréquence, quels plats ils commandent - s'ils mangent même à l'extérieur de la maison.

[5 conseils pour économiser de l'argent pour manger au restaurant]

De manières grandes et petites, les trois dernières années ont changé beaucoup d'entre nous. Comme certains d'entre vous, j'ai abandonné les costumes pour les jeans, cinq jours au bureau pour moins, une conversation approfondie pour des relations plus riches.

perspective | Pourquoi je dis adieu au nombre d'étoiles dans mes avis sur les restaurants

Vous avez des questions sur les sorties au restaurant ? Demandez à notre critique gastronomique

Mon appétit reste fort. J'ai plus que jamais hâte de m'arrêter à une table et de goûter à la dernière mode, de vérifier auprès d'une institution ou d'enquêter sur un conseil de restaurant. Mais au cours de la dernière année en particulier, j'ai été moins intéressé à passer trois heures dans une salle à manger ou à déchiffrer des plats qui avaient le goût d'être touchés ou pincés par une douzaine de personnes avant qu'ils n'atterrissent sur la table.

Ne t'inquiètes pas. Je n'ai renoncé à aucun genre. Mon travail m'oblige à explorer une gamme de restaurants, comme si la scène était un grand buffet et je suis obligé de goûter un peu de tout, de l'humble au haut de gamme. Cependant, n'importe quelle nuit ces jours-ci, vous êtes plus susceptible de me trouver dans une maison familiale, un endroit détendu, des endroits où les boissons ne coûtent pas 20 $.

On pourrait dire que j'ai cherché plus de poulet frit et de tranches de pizza - un confort abordable - que des truffes et des fioritures en 2022.

Cette saison, mon guide gastronomique se concentre sur les restaurants que j'aime et qui offrent une valeur distinctive. En règle générale, le guide d'automne est une sélection de favoris, mais une autre année difficile nécessite une approche différente.

La valeur est généralement associée au prix. De nombreux choix dans la collection de cette année sont des restaurants que vous pourriez vous voir visiter parce qu'ils sont faciles sur le portefeuille.

Le coût n'est qu'une mesure de la valeur. La réflexion tient également compte de l'utilité. Le menu dégustation au Tail Up Goat à Washington est de 98 $, mais le dîner dans le modèle pour les restaurants haut de gamme comprend des collations, quatre plats mémorables et une hospitalité rappelant une soirée chez de grands amis - beaucoup de succès pour votre Franklin. Himalayan Wild Yak à Ashburn offre un goût peu commun de la cuisine népalaise que vous pouvez laver avec des cocktails sérieux. Un autre de mes 5 meilleurs restaurants en ce moment, Dylan's Oyster Cellar à Baltimore, transpire les petites choses. Vous pourriez vous attendre à des huîtres bien écaillées de l'abreuvoir convivial, mais des frites cuites au vinaigre, pochées et frites juste avant d'être empilées dans l'assiette ? La cuisine vous couvre, chérie.

Et ainsi de suite. La valeur est ma saveur préférée en ce moment, et je suis heureux de partager ici certaines des meilleures sources.

Le guide des restaurants d'automne de cette année marque un autre changement important.

Depuis le printemps 2020, j'ai omis les notes par étoiles de mes critiques. Cela semblait juste, d'abord parce que les restaurants avaient du mal à sortir la nourriture dans des boîtes, et plus tard, parce que le service, une partie importante de l'expérience culinaire, semblait être en chute libre. Mon tour d'horizon de 2022 marque la fin officielle d'un système de notation que j'ai introduit il y a deux décennies. En savoir plus sur ma décision ici.

[Pourquoi je dis adieu au nombre d'étoiles dans mes avis sur les restaurants]

À l'avenir, vous devrez lire la critique pour voir ce que je pense d'un restaurant.

Mes sentiments sur les 40 endroits suivants dans et autour de Washington sont assez clairs. Chacun représente une certaine définition de la valeur. Aussi variés soient-ils, ils sont liés par mon affection pour eux.

Le quartier

12 $ à 33 $

"Vous obtenez deux côtés avec le poulet frit", dit mon serveur à mon endroit heureux à Petworth.

"Collards," je commence à répondre avant d'être coupé par un indiscret au bar. "Et la super, VRAIE purée de pommes de terre", demande-t-elle pratiquement.

Et ainsi a commencé un autre repas dans l'un de mes monuments préférés de Washington, ouvert en 1967 par Al et Adrienne Carter et vendu il y a 10 ans à Barry Dindyal, originaire de Guyane qui a grandi en mangeant de la nourriture indienne. Sagement, il a conservé la majeure partie du scénario de soul food dont il a hérité; astucieusement, le chef a ajouté quelques plats de son cru, dont un curry de crevettes dorées sombres qui est l'équivalent gustatif d'une courtepointe en hiver, de la chaleur sous forme de lait de coco chaud, de gingembre frais et d'ail baignant des crevettes cuites à la vapeur.

Le poulet frit est superbe dans sa simplicité, moelleux de chair et croustillant dans une veste qui tire son éclat du paprika et de la poudre d'ail et d'oignon. Si les choux auraient pu utiliser un shake de vinaigre la dernière fois, j'apprécie qu'ils comptent sur les oignons et l'ail au lieu de la viande pour leur saveur. La femme au bar avait raison : les pommes de terre écrasées avec de généreuses quantités de beurre et de crème (et de l'ail rôti pour le punch) sont corsées.

Plat après plat me rappelle pourquoi je reviens sans cesse dans cet avant-poste du Sud qui pourrait être confondu avec une maison s'il n'y avait pas une bannière à l'extérieur. Des côtelettes d'agneau, cuites de la couleur que vous demandez et accompagnées d'une salade, peuvent être dégustées en entrée pour 16,50 $. Si je ne mange pas de poulet, je suis probablement en train d'inhaler du merlan frit, du poivre et de la salade de chou fraîche et crémeuse. Pendant ce temps, la copieuse salade d'épinards frits, parsemée de yaourt sucré et de chutney de tamarin, rend hommage au palak chaat rendu célèbre par Rasika.

Le juke-box à pièces d'autrefois a été remplacé par un juke-box connecté à Internet. "Nous sommes dans le futur maintenant", plaisante un serveur.

La délicieuse prévisibilité de la modeste salle à manger s'étend à la communauté. Je vais rarement sans voir - ou entendre - la légende de la radio Kojo Nnamdi dans le mix. C'est le gars qui revient dîner avec du rhum El Dorado de 15 ans d'âge de sa Guyane natale.

200, rue Upshur NW.

202-726-1511.

thehpostrestaurant.com

Dîner tous les jours, déjeuner du vendredi au dimanche. Sièges intérieurs et extérieurs.

Contrôle du son : 70 décibels/La conversation est facile. A emporter et livraison. Accessibilité : Pas de rampe à l'entrée et pas d'ascenseur.

Le quartier

16 $ à 45 $

Il n'y a pas de façade plus confortable à Columbia Heights que la façade couleur jade du Queen's English, habillée de planeurs et surveillée par un personnel amoureux des chiens. "Je pense que je dépense plus d'argent en friandises pour chiens qu'autre chose", déclare le chef Henji Cheung, originaire de Hong Kong.

Les visiteurs à deux pattes sont également très gâtés dans ce qui ressemble à un salon de thé lointain. Des crevettes grasses, pochées dans un bouillon de mala pétillant et servies avec un aïoli aux oignons verts carbonisés, créent un cocktail de crevettes exceptionnel. La raison pour laquelle vous ne faites qu'une bouchée d'une assiette d'oreilles de porc est qu'elles sont braisées dans un bouillon de vins chinois, mélangées à de la fécule de maïs, frites jusqu'à ce qu'elles soient croustillantes et complétées par des fraises macérées dans des piments et du jus de citron vert. Cheung dit que les nouilles ramen sautées sont une chose dans les cafés de Hong Kong. Queen's English, qui mélange ses nouilles sautées avec du tofu frais, du chou aigre et du foie de poulet, aiguise l'appétit de Washington pour la tendance. Essayez de partir sans commander de dessert et le personnel vous zappe - avec un coup de jus de gingembre et de citron vert réparateur.

Sarah Thompson, l'épouse du chef, est le sourire dans la salle à manger, la pom-pom girl derrière "l'heure natty" quotidienne du restaurant avec des vins naturels et l'autre moitié de ce qui fait de Queen's English une expérience si personnelle et agréable. Maman plus pop égale génial.

3410 11th St. NW.

202-751-3958.

queensenglishdc.com

Dîner du mardi au samedi. Sièges intérieurs et extérieurs.

Contrôle du son : 74 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

Plats principaux au menu du bar de 14 $ à 36 $, menu du dîner à quatre plats 98 $

La balise Adams Morgan, issue d'un trio d'as de l'hôtellerie, se fait aimer des convives qui commencent en ligne. En un seul endroit sur le site Web du restaurant, les clients peuvent obtenir des réponses à une multitude de questions, de la configuration du patio et de la situation de la chaise haute à la raison pour laquelle des frais de service de 22% sont ajoutés à la facture.

Ce qui était autrefois une expérience à la carte est maintenant un menu dégustation : collations et quatre plats pour 98 $ du chef exécutif Jon Sybert. Un arbuste de saison et quelques petites bouchées ressemblent à une fête. Un shot de pastèque infusée au basilic suivi d'une huître fumée sur une lèche de gaspacho, un tampon de focaccia au petit épeautre rayé de beurre de tomate sungold et une petite tarte au fromage des Appalaches font pâlir tout le monde et se demandent quelle est la prochaine étape.

Certains menus dégustation sont synonymes d'ego du chef et de concours d'endurance. Tail Up Goat offre aux convives trois choix par plat et ne vous tient pas en otage. Les assiettes sont petites mais gonflent. Les premières parmi les égaux ont inclus une croquette de porc terreuse glacée de girolles charnues et de confiture de pêches et un rosti de courgettes en dentelle accompagné de courge carbonisée agrémenté de dés de poivrons rouges, de tomates et d'ail.

Des accords mets-vins facultatifs, du copropriétaire Bill Jensen et de la directrice des boissons Audrey Dowling, vous permettent de siroter des classiques ou du côté plus funky, respectivement.

Si 100 $ par tête juste pour la nourriture vous semble trop riche, pensez à vous asseoir au bar, qui met en valeur les plats du menu de dégustation à un prix individuel. Les pétoncles poêlés sont une petite folie à 23 $, mais ils sont parmi les plus sucrés du coin, nichés dans leur assiette avec une feuille de chowchow sur une purée de pois aux yeux noirs. Bluegrass joue. La copropriétaire Jill Tyler s'enregistre avec son charme signature. C'est une cuisine raffinée sans faste mais pleine de délices.

1827 chemin Adams Mill. NO.

Pas de téléphone.

tailupgoat.com

Dîner du mardi au dimanche. Sièges intérieurs et extérieurs.

Vérification du son : 75 décibels/Doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Aucune barrière à l'entrée ou à la terrasse ; Toilettes conformes à l'ADA.

Baltimore

15 $ à 35 $

J'aimerais mettre la main sur ce qu'on appelle "le livre de jeu" dans l'un de mes points d'eau préférés, où que ce soit. Dylan Salmon, qui est copropriétaire de la taverne de Baltimore avec sa femme, Irene, dit que c'est un gâchis de bouts de papier et de blocs-notes. Mais dans la désorganisation se trouvent les recettes de certains des plus grands succès du restaurant, notamment la salade de chou, la sauce tartare et la pâte à la bière qui en font l'un des meilleurs fish and chips de mémoire.

"Pas de grain, pas de perle", lit une affiche sur le mur du lieu de rencontre au plafond bas à Hampden, 70 places si vous incluez le patio et le bar, dont une extrémité rassemble des sièges de bistrot et une chance de regarder les shuckers faire leur chose. Un plateau glacé de Wellfleets saumâtres du Massachusetts attire l'attention. "Les huîtres sont comme des ballons d'eau", explique Salmon, un ancien cuisinier à la chaîne de la ferme à la table Woodberry Kitchen. "Eclate-les et ils perdent leur corps." Les huîtres ici sont exemptes de marques de forage (morceaux de coquille également).

Les sièges chauds sont les tabourets du bar bondé, composé de personnes qui vous traitent comme un habitué, même si c'est votre première visite. Bien sûr, vous voulez des huîtres — il y en a généralement huit sortes parmi lesquelles choisir — et, ceci étant à Baltimore, des morues traditionnelles, parfois appelées les beignets de crabe du pauvre : des boulettes frites de purée de morue et de pommes de terre mangées sur des salines avec une nappe de moutarde. Chaque pauvre devrait être si chanceux.

Salmon est le mec avec la casquette et le t-shirt, errant dans la pièce et demandant : « Vous allez bien ? Certains convives confondent le propriétaire avec l'un des leurs. Ne vous laissez pas berner par le comportement décontracté de Salmon. Tout sur le menu parle de pleine conscience. Les salades, intéressantes, ont le goût d'être cueillies dans le jardin. Le burger smash costaud est formidable, mais beaucoup d'endroits font de bons hamburgers. Dylan's est l'endroit où vous voulez vous concentrer sur des plaisirs plus rares, comme le gâteau moelleux aux pétoncles d'une nuit servi avec une sauce citron-basilic et des haricots verts agrémentés d'estragon frais. "Rien de valable n'est facile", explique le restaurateur, dont les frites sont bouillies dans du vinaigre, pochées et frites juste avant d'être empilées dans l'assiette.

C'est bruyant comme un hippodrome ici, mais c'est moins un inconvénient que la distance entre Washington et Baltimore. Je veux pouvoir marcher, pas conduire, chez Dylan.

3601 Chestnut Avenue, Baltimore.

443-759-6595.

dylansoyster.com

Dîner du mardi au samedi. Sièges intérieurs et extérieurs.

Contrôle du son : 84 décibels/Extrêmement fort. Accessibilité : Grande marche à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Ashburn, Virginie.

12 $ à 23 $

Le nouveau venu népalais à l'ouest de l'aéroport de Dulles se fait difficilement oublier. Je veux dire, il y a un yak empaillé près de l'entrée, et il a même un nom : Rocky. La bête partage sa scène avec une beauté — la cuisine — et un menu qui fait fi des problèmes d'approvisionnement avec plus de 30 plats.

Toutes les autres tables semblent être habillées de momos. Assurez-vous également de demander certaines des boulettes cuites à la vapeur. Ils se présentent sous la forme de huit bouchées souples et transparentes sur le bord d'un bol contenant de la sauce tomate rôtie. Le thème du restaurant me fait craquer pour les momos farcis de yack haché, habilement assaisonnés de coriandre, de cumin et de garam masala pour que vous puissiez toujours apprécier la délicate saveur de bœuf de la vache des montagnes. Le chow mein doit également être mangé. Un rappel que la Chine est le voisin du Népal au nord, l'aliment de base de la rue est un enchevêtrement de fines nouilles de blé jaune avec un confetti d'oignons verts, de chou rouge, de carottes et plus encore, chaque bouchée fumée du wok et éclaboussée de sauce aux huîtres sucrée-salée .

Vous pouvez à peu près pointer n'importe où sur la liste et proposer une histoire de réussite. De succulents morceaux de porc, croustillants de leur passage dans un four d'argile, résonnent d'huile de moutarde, de gingembre et d'ail. Le poulet sauté avec des oignons et des poivrons est fini avec une sauce chili qui laisse un sillage excitant de chaleur. Nouveaux au menu, des beignets de légumes à base de chou haché, de chou-fleur et de carottes et nappés d'un goût de sauce barbecue : ketchup, flocons de piment et sauce soja. Les orbes sont sans viande et merveilleux. Les entrées sont réparties comme des plats principaux, et des foules de clients indiens ont incité les propriétaires à ajouter à leur menu des prix tels que le korma d'agneau, de douces bouchées de viande dans une sauce dorée foncée épaissie avec du yogourt et de la pâte de noix de cajou - aussi léger et succulent que j'ai avait n'importe où.

Le restaurant donne la priorité à ses clients. Des panneaux de tissu flottent près du haut plafond de l'Himalaya, la liste des boissons est aussi intéressante que dans un point chaud de DC, et la personne qui transporte la nourriture de la cuisine à la table peut être l'un des deux chefs-propriétaires.

22885 Brambleton Plaza, Ashburn, Virginie.

703-760-3710.

himalayanwildyak.com

Déjeuner et dîner tous les jours. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 70 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

12,75 $ à 19,75 $

Un coup d'œil autour de 2 Amys permet d'expliquer le long parcours de la pizzeria pionnière ouverte par le chef-propriétaire Peter Pastan après le 11 septembre.

Le gentil type qui tranche la mortadelle derrière le bar à vin vous fait savoir qu'il a fait la saucisse de porc, traversée de graines de coriandre et de cercles de graisse, et que le pain brun croustillant qui l'accompagne est de la farine moulue sur place.

Certaines des nombreuses "petites choses" - des œufs farcis à la sauce verte cuivrée, des beignets de morue salée servis avec de l'aïoli à l'ail - existent depuis toujours et continuent de ravir par leur qualité et leur consistance. La pizza pourrait être la babiole brillante dans la fenêtre, mais une poignée de plats ressemblerait à la maison d'un vrai ristorante italien. Imaginez du vitello tonnato et même du steak, comme dans une vache laitière super costaude et bien persillée, abattue à la main et vieillie à sec jusqu'à 100 jours. ("Toscan Steak Night" est généralement les soirs de semaine uniquement.)

Les sols carrelés, les plafonds en étain pressé et les tables nues ne font rien pour absorber la clameur d'un déjeuner ou d'un dîner chargé, mais bon, personne ne va dans une pizzeria pour méditer. De plus, vous mangez dans un porte-drapeau de Washington, regorgeant de détails bien pensés : des vins à des prix adaptés à tous les budgets et à tous les palais, des desserts tout aussi bons que ceux qui les précèdent et l'hospitalité incluse dans le prix d'un repas.

Quant à la pizza à la napolitaine, 2 Amys propose une tarte qui me séduit avec des marques d'omble chevalier rappelant les taches de léopard, des lèvres titanesques, une mâche agréable et une belle saveur de levure. Optez pour le Pozzuoli - saucisse maison piquante, poivrons rouges veloutés, fontina noisette et plus encore sur une toile de 10 pouces. Si vous voulez le manger comme le propriétaire, demandez à ce que la pizza soit servie non coupée.

3715, rue Macomb NW.

202-885-5700.

2amyspizza.com

Dîner tous les jours, déjeuner le week-end. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 82 décibels/extrêmement fort. Accessibilité : une rampe mène à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Springfield, Virginie.

16 $ à 36 $

Retourner dans un restaurant préféré après une longue période, c'est comme rencontrer une vieille flamme : y aura-t-il encore des étincelles ?

Disons simplement qu'il y a eu des feux d'artifice lorsque la nourriture a commencé à sortir de la cuisine de l'Afghan Bistro récemment. Les brochettes de bœuf épicées au sumac fumé accompagnées de pois chiches à la sauce tomate et de poulet effiloché mélangé avec des légumes verts cuits lentement et du yogourt à l'ail représentent l'amour à la première bouchée (encore). Le menu épique force des décisions difficiles; cette devanture familiale à Springfield aide avec une assiette d'échantillons qui rassemble quatre entrées de choix, y compris des boulettes de bœuf hachées saupoudrées de cayenne et de menthe écrasée, et des aubergines rôties molles aromatisées à la sauce tomate et rayées de sauce au yogourt.

Après avoir introduit Afghan Bistro en 2015, les époux Omar et Sofia Masroor ont ouvert deux autres restaurants, Bistro Aracosia dans les Palisades et Aracosia McLean en Virginie du Nord. Un quatrième établissement est en route, en face du Four Seasons Hotel à Georgetown. Omar Masroor dit qu'il espère ouvrir l'Afghania, servant de la "nourriture frontalière" de l'est de l'Afghanistan, mais cette année.

Ce que partagent les restaurants actuels, ce sont les recettes de Sofia et de sa belle-mère qui vous donnent l'impression d'avoir été invités chez eux. Mieux encore, les repas sont dimensionnés pour que le dîner de ce soir puisse être le déjeuner de demain.

8081-D Alban Rd., Springfield, Virginie.

703-337-4722.

afghanbistro.com

Dîner du lundi au samedi, déjeuner du mardi au samedi. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 72 décibels/Doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Sterling, Virginie.

14 $ à 19 $

Certains l'aiment chaud, et pour eux, il y a des jalapeños frits panés, une collation de rue populaire du sud de l'Inde dont les vestes dorées gonflées, faites avec de la farine de pois chiches, amortissent la chaleur de la garniture, jazzy avec des oignons émincés mélangés avec de la coriandre et du citron vert et (facultatif ) cacahuètes grillées.

La chaleur affirmée de certains de mes plats préférés est prédite dans le nom du restaurant. Agni signifie "feu" en hindi. Mais la cuisine, sous la surveillance d'Arivazhagan "Ari" Periyasamy, flambe judicieusement. Demandez le poisson Apollo et vous pourrez goûter le tilapia et les poivrons frits après les avoir mélangés à du yaourt enflammé avec des piments rouges. Le cumin, le fenugrec et d'autres épices audacieuses donnent le pouls de l'ulli theeyal aux crevettes enivrantes.

Le service dans la salle à manger arty est détendu. Se concentrer sur la cuisine aide. Toute visite est meilleure lorsqu'elle commence par un cône de fines ficelles d'oignon dont l'enveloppe de farine de pois chiche est éclairée de piments verts, de feuilles de curry et de gingembre. Agni prépare également un délicieux biryani au poulet, imprégné d'épices chaudes et mélangé à des oignons frits doux.

"Je suis très pointilleux sur ma nourriture", déclare la propriétaire Mahreen Aujla, qui a acheté la vitrine juste avant la pandémie, dans l'espoir d'élever la scène culinaire indienne en Virginie du Nord. Periyasamy, un vétéran de la prestigieuse chaîne Leela Palace en Inde, l'aide à faire exactement cela.

46005 Regal Plaza, Suite 140, Sterling, Va.

571-325-2523.

agniindiancuisine.com

Déjeuner et dîner du mardi au dimanche. Sièges à l'intérieur.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 70 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

Plats 22 $ à 32 $ (pizzas entières)

Je n'aurais peut-être jamais été ravi d'Andy's Pizza s'il n'y avait pas eu mon ami Todd, que j'ai invité pour un dîner de dernière minute à distance sociale au début de la pandémie. Il faisait froid dehors et les plats à emporter chinois ont été retardés de près d'une heure. Les estomacs gargouillaient. "Hé, j'ai de la pizza dans ma voiture", a révélé Todd. « Dois-je l'obtenir ? Il s'avère que Todd était chez Andy à Shaw quand il a reçu mon invitation à dîner, et qui refuse le chinois de Peter Chang ? Todd s'est dit que la pizza pouvait refroidir dans sa malle.

Sauf qu'un trio d'entre nous a dévoré la majeure partie de la ronde de 18 pouces, encore chaude de la boutique, croustillante au fond, douce au centre et agrémentée de dix sous de pepperoni croustillant avec une goutte d'huile. "Washington est saturé de pizza napolitaine", explique le fondateur Andy Brown, 32 ans, dont l'intérêt pour la cuisson du pain à la maison au début de la vingtaine a conduit à l'expérimentation de la pizza, aboutissant finalement à six magasins servant des tartes à la new-yorkaise en Virginie du Nord et dans le district. Le plaisir simple, issu d'une pâte qui fermente pendant 72 heures, succède aux bons achats. Brown s'appuie sur les tomates de Modesto, en Californie, qui passent du champ à la boîte en six heures et sur le Parmigiano-Reggiano White Gold vieilli pour certaines de ses pizzas, dont les tranches remplissent une assiette en carton de neuf pouces.

Depuis cette introduction mémorable, j'ai essayé d'autres saveurs et branches d'Andy's. Mon cœur appartient au pepperoni "cup and char", mais je suis presque aussi heureux de plier un morceau de tarte au fromage et aux champignons. Plus récemment, une inconnue au bar d'Atlas Brew Works, qui loue un espace à la pizzeria près du Nationals Park, a laissé échapper pourquoi elle était là. "Meilleure affaire à DC !" annonça-t-elle à ses voisins. "Deux tranches et une bière pour 10 $." Bravo à coup sûr.

Emplacements à Shaw, Adams Morgan, NoMa, Navy Yard et Tysons Galleria (prochainement à Alexandrie).

mangerandyspizza.com

Pas de téléphone.

Déjeuner et dîner tous les jours (dîner uniquement chez Shaw et Adams Morgan).

A emporter et livraison.

Le quartier

16 $ à 40 $

Vite, nommez un autre restaurant où vous pourrez déguster du rôti braisé, de la soupe au poulet grecque et de la tarte à la crème de noix de coco tout au long de la journée, sept jours sur sept.

La nourriture réconfortante entièrement américaine - en portions généreuses et à un prix encourageant les arrêts réguliers aux stands - est l'exercice dans ce lieu de rassemblement convivial de Dupont Circle. Il en va de même pour les boissons de la taille de Big Gulps et (attention lorsque vous portez un toast !) Remplies à ras bord. La meilleure entrée du menu combine des pointes de surlonge, cuites comme vous le demandez, des oignons croustillants et des poivrons verts, accompagnés d'un choix d'accompagnements. (Les meilleurs paris sont la salade de chou légèrement habillée et intime, comme dans la purée de pommes de terre grumeleuse.) Vous cherchez des serre-livres? Commencez par le cocktail de crevettes et terminez par le carrot cake.

Comme pour l'historique Ben's Chili Bowl, Annie's est moins une cuisine que vous avez hâte de répéter que la place du restaurant dans la communauté. Depuis plus de sept décennies, c'est un endroit sûr où les homosexuels peuvent se réunir et être eux-mêmes sans crainte de jugement. Annie's donne un bon nom à la prévisibilité.

1609 17th St. NW.

202-232-0395.

anniesparamountdc.com

Brunch, déjeuner et dîner tous les jours. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 80 décibels/Doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : une marche avant à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

Plats principaux 24 $ à 46 $

Le nom capture la joie de la cuisine. Le chef Danny Chavez sert une cuisine familière mais jamais ennuyeuse. Des tranches rougissantes de carpaccio de bœuf sont parsemées d'aïoli au safran et entourées d'huile de ciboulette brillante. Le crudo Hamachi se traduit par un pentagone de poisson rose autour d'un bassin vert chatoyant de babeurre au raifort. Même un bol de spaghetti est prêt pour son gros plan, grâce à des brins de roquette et de piments d'Alep qui traversent une couverture poudreuse de fromage de chèvre vieilli.

"Le placage - combinant couleurs et textures - est mon truc préféré", déclare le natif d'El Salvador. Heureusement, Chavez allie style et substance. J'adore le punch des graines de moutarde et le craquement des chips de parmesan sur son carpaccio, et le crudo est accompagné d'une douche d'échalotes frites et de cuillerées crémeuses de mousse d'avocat. Les pâtes, quant à elles, sont si délicieuses que vous oubliez qu'il n'y a pas de viande dans le ragoût, mordant avec des piments Fresno hachés.

La salle à manger de l'hôtel près de la gare Union est aussi générique que possible, bien que de la musique live le jeudi et un déjeuner puissant pour 22 $ au bar - bière ou vin compris - équilibrent les choses. Les constantes chez Art and Soul sont des oohs et des aahs à chaque fois qu'une assiette se présente.

415 New Jersey Avenue NW.

202-393-7777.

artandsouldc.com

Dîner du mercredi au samedi, petit-déjeuner et déjeuner du lundi au vendredi, brunch le week-end. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 74 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Fairfax, Virginie.

14 $ à 54 $

Faisant partie de la collection locale de Great American Restaurant, Artie's m'a à la porte, où les convives sont accueillis par un chœur de saluts amicaux, et encore à table, où le menu tient compte de toutes sortes de souhaits. Vous cherchez quelque chose sans gluten? Artie's propose une liste de possibilités. Vous préférez une touche de vin en plus ? Vous pouvez demander 9 onces ainsi que 6 onces. Il y a même un explicateur de viande, détaillant à quoi ressemblera votre demande de cuisson.

Le menu de ce tirage de la Virginie du Nord ne change pas beaucoup, mais ça me va. Je ne me lasse pas des beignets de fruits de mer épineux disposés autour de la salsa de maïs ou de la truite sautée parsemée de noix de pécan dans une salle à manger à chevrons qui rappelle Clyde's. Imaginez des cabines vertes, des murs noueux et une peinture murale d'un quai de bateau qui vous place sur le front de mer - un endroit apaisant. Du jeudi au samedi, Artie's propose une côte de bœuf noircie et une pomme de terre au four garnie. À tout moment, il y a une copieuse salade de poulet rôti - un oiseau d'une plume différente avec des canneberges, du fromage de chèvre, des pignons et des épis de maïs - et des plats qui plaisent à la foule, notamment des beignets de crabe et des côtes levées.

La cuisine peut être un peu trop généreuse en sel, mais les serveurs sont tout à fait charmants et efficaces. Avant qu'elle n'enlève mon assiette, un serveur demande : « Tout est fait ? Certaines personnes lèchent l'assiette. Je la crois.

3260 Old Lee Hwy., Fairfax, Virginie.

703-273-7600.

artiesva.com

Déjeuner et dîner tous les jours. Sièges à l'intérieur.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 74 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : une rampe mène à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

16 $ à 100 $

As-tu entendu? Peter Prime, natif de Trinidad, défunt de la délicieuse Cane, a récemment rejoint l'avant-poste des Caraïbes introduit à Navy Yard il y a deux ans par les anciens chefs Maydan Chris Morgan et Gerald Addison. Le pilote de cuisine entrant n'a pas perdu de temps pour injecter son style dans le menu. Essayez l'escovitch, le vivaneau rouge entier ou le branzino dans une guirlande vive et presque électrique d'okra, de poivrons, d'oignons et de carottes. La combinaison repensée de poisson cuit à la vapeur, de peau croustillante et de légumes marinés vous permet de ne laisser que le squelette du poisson derrière vous. Le poulet jerk a été rejoint sur la liste par des crevettes jerk piquantes, des spécimens de tête étalés sur du cou cou glacé au beurre et teinté de chou, sa texture rappelant le gruau.

Le secret de certains plats, dont le nouveau curry de canard, est l'assaisonnement vert du chef, un tissage de culantro, de coriandre, de thym à feuilles larges parfumé, d'ail et de piment (assaisonnement). "Vous obtenez la saveur épicée mais pas la chaleur" des poivrons, dit Prime, dont l'expérience gastronomique se révèle à la fois dans la technique et le placage.

Quelques mises en garde : le reggae est joué à l'intérieur comme si le public du front de mer du restaurant avait également besoin d'entendre la musique, et cela peut prendre une éternité pour obtenir votre (brûlante) margarita Scotch bonnet.

En fin de compte, Bammy's vous rapproche des îles. Les pois cajan braisés au lait de coco et subtilement sucrés avec de la cassonade sont à peu près un tapis de bienvenue de Trinidad.

301, rue Water SE, bureau 115.

202-599-4400.

bammysdc.com

Dîner tous les jours, déjeuner le week-end. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 76 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; deux toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

15 $ à 18 $

Chaque bar devrait stocker un Jacob Simpson. Occupé comme il l'était un samedi soir récent, jonglant avec des clients devant lui et des fêtes au-delà, le grand verre d'eau a réussi à transformer quelques inconnus – d'accord, mon frère et moi – en fans à partir du moment où il s'est présenté à nous. avec un sourire aussi large que celui de Dwayne Johnson et une poignée de main qui a mis la pandémie dans un rétroviseur. "Nos cocktails sont à moitié prix et les raviolis à un dollar" jusqu'à 7h, s'est-il porté volontaire. Happy hour un samedi ? Je le prends. Alors qu'il gérait de multiples conversations avec des amis et des collègues, Simpson, également copropriétaire, a concocté un cocktail dont je ne peux me débarrasser, le calvados daiquiri. "C'est comme croquer dans une pomme verte", a-t-il dit en me regardant prendre une gorgée et hocher la tête en signe d'affirmation.

Le décor industriel de Mount Vernon Triangle est réchauffé par des lumières rouges et des éclaboussures de sarcelle dans le bar, mais aussi des amuse-gueules chinois, des riffs éclairés sur du poulet à l'orange, intégrés dans un nid de verts épineux ; poitrine de porc croustillante secouée de moutarde piquante et lovée dans un bao tendre ; et des wontons lissés avec de l'huile de piment rouge. Le menu snack-y semble convenir aux foules avant le dîner et après le club qui se rassemblent régulièrement dans ce qui ressemble à une plaque tournante pour les enfants cool.

Mon frère repart avec du porc aux cinq épices, du riz et de la roquette inachevés et un bon conseil de Simpson : "Mettez un œuf dessus". Ce que mon frère fait le lendemain, m'envoyant la preuve par SMS. Samedi soir, deuxième partie !

455 I St. NW.

202-838-9633.

barchinoisdc.com

Dîner du mardi au samedi, brunch le dimanche. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 84 décibels/Extrêmement fort. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

12,50 $ à 18 $

C'est un guichet unique pour les amateurs de cuisine d'Amérique centrale et mexicaine dans cette devanture familiale près de Logan Circle. "Nous essayons d'avoir un cuisinier de chaque nationalité" représenté sur le menu, explique Ennry Castro, le fils des propriétaires Maynor et Telma Majano, respectivement du Honduras et du Guatemala.

Effectivement, il y a des pupusas grillés rendant hommage au Salvador (printemps pour la soucoupe suintante de fromage et de loroco terreux) et une taupe de poulet faisant une houle imitation du classique que j'ai rencontré à Oaxaca, la sauce un amalgame d'encre de sucré, de chaleur - couches sur couches de saveur. La prochaine vague de froid me renvoie chercher des côtes levées, des courges, des carottes et du maïs - en épi - emballant un bol de soupe fumante que l'on trouve dans toute l'Amérique centrale et au Mexique, mais ouverte à l'interprétation par les cuisiniers à domicile. Le Honduras a un grand ambassadeur dans le poulet frit croustillant étayé par un monticule de chou jalapeño allumé incrusté de chips de banane verte de la longueur d'un doigt qui devraient vraiment être vendues au sac. Rayé avec de la sauce tomate et une vinaigrette blanche crémeuse, le plaisir de la foule ressemble à un festin.

Se référant à sa clientèle hispanophone, Castro aime à penser "nous avons une bonne idée de ce que les gens veulent". Chaque restaurateur devrait également lire la pièce. Benito's Place est mon genre d'endroit.

1437 11th St. NW.

202-299-0977.

Pas de site Web.

Déjeuner et dîner tous les jours. Sièges à l'intérieur.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 69 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; les toilettes sont trop petites pour accueillir un fauteuil roulant.

Le quartier

11 $ à 14 $

Le propriétaire d'Annabelle, de La Bise et de certains des meilleurs restaurants indiens de la côte Est reconnaît que sa dernière production est une sorte d'aberration. "La cuisine raffinée est ce que j'aime", déclare Ashok Bajaj, qui est entré dans le monde de la restauration rapide ce printemps lorsqu'il a ouvert ce restaurant de 30 places à Penn Quarter. L'espace de devanture est devenu disponible au début de la pandémie, lorsque tout le monde faisait des plats à emporter, et Bajaj y a vu une opportunité d'explorer un style d'hospitalité différent.

Sa notion de fast-casual déborde de style. Les arrivants sentent qu'ils ont quelque chose de spécial quand ils voient des sols carrelés, des banquettes turquoise et des chaises en cuir marron dans la salle à manger et de beaux ustensiles de cuisine Le Creuset au comptoir où les repas sont commandés. Et puis il y a la star derrière les saveurs indiennes au menu : le chef Vikram Sunderam de renommée Rasika.

Pour la première fois, il permet aux clients de mélanger et assortir les ingrédients pour créer leurs propres bols. Je me contente de choisir parmi les compositions "classiques", dont la stellaire saumon moilée. Le bloc de poisson flamboie de piments du Cachemire rôtis. Appuyé sur des nouilles de riz citronnées parsemées de feuilles de curry et finies avec une sauce à la noix de coco au gingembre, le saumon capiteux vous donne l'impression de manger dans l'une des salles à manger sophistiquées de Sunderam. Tant de finesse pour un peu moins de 14 $! Il y a aussi l'agneau vindaloo, servi sous forme de boulettes de viande zappées de gingembre, d'ail et de garam masala et disposées sur du riz brun moelleux.

N'aimeriez-vous pas de la bière ou du vin avec cette nourriture ? Le grab-and-go sert les deux, ainsi que des cocktails.

415 Seventh St. NW.

202-290-2278.

bindaasbowls.com

Déjeuner et dîner du lundi au samedi. Sièges à l'intérieur.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 69 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

19 $ à 46 $

Oui, le poulet rôti bronzé avec une sauce vinaigrée relevée à l'estragon est délicieux, et, oui, le cassoulet est un festin de saucisses à l'ail et de confit de canard au milieu d'un champ de haricots tarbais. Mais le dernier cours ici à Shaw mérite aussi beaucoup d'amour. À une époque où la liste des desserts typiques ne compte que trois douceurs, Convivial sort le grand jeu avec près d'une douzaine de créations, dont l'Alaska au four, les profiteroles et le soufflé au chocolat. Derrière les gloires se cache Mark Courseille, ancien pâtissier de l'Ambassade de France.

Le chef-propriétaire Cédric Maupillier sait exactement ce qu'il fait. "Je veux qu'on parle de Convivial", lance le fils de Provence, expliquant la foule des desserts et la présence à la carte de plats aussi anciens que les quenelles d'écrevisses. « Que pouvons-nous faire pour exciter les gens ? »

En lisant le menu, vous ne devinerez jamais à quel point une salade ou un sandwich peut être somptueux. Les yeux sautent à la vue d'un tapis vif de pois chiches frits, de poivrons jaunes, de menthe verte venteuse et d'olives violettes sur ce qui a le goût du houmous le plus léger de tous les temps. L'eau à la bouche en dégustant une mince barre de pain croustillant contenant du jambon grillé, du fromage de brebis fondu et (oh la la!) de la mousse de poulet, un astucieux sandwich basque servi sur une sauce rustique aux tomates et aux poivrons. Les appels pour l'Alaska cuit au four augmentent une fois que l'une des beautés en forme de ruche est enflammée avec de la chartreuse à une table.

Depuis la pandémie, Maupillier a englouti 100 000 $ dans la salle à manger. Des sets de table en cuir et des tissus d'ameublement rouges sont de belles améliorations pour un restaurant qui tient plus que la promesse de son nom.

801 O St. NW.

202-525-2870.

convivialdc.com

Dîner tous les jours, brunch le week-end. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 70 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : deux ensembles de portes précèdent l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

13 $ à 28 $

Le chef Suresh Sundas qualifie son style de cuisine de « indienne ». Effectivement, il glisse de la burrata dans ses lentilles, fourre des poivrons poblano avec des patates douces rôties et ajoute une queue de comète de chimichurri au curcuma à une assiette de côtelettes d'agneau grillées. Momo sur un script indien ? L'inclusion de boulettes, juteuses avec du bison haché et des légumes, parle de son Népal natal.

Sundas assaisonne sa nourriture comme Jorginho passe des ballons de football : habilement. Goûtez ces patates douces – chaque bouchée saute avec des graines de moutarde, du gingembre frais et des feuilles de curry – et dites-moi le contraire. C'est une cuisine qui traite les légumes comme les stars qu'ils sont. Cue le chou haché sauté, chaud avec des clous de girofle et engourdissant positivement avec des grains de poivre du Sichuan.

Le chef a le partenaire idéal en la personne du copropriétaire Dante Datta, qui a rencontré Sundas alors qu'ils travaillaient tous les deux au prestigieux Rasika West End et compte le temps passé dans les bars de Elle et du regretté Columbia Room. Vous boirez aussi bien que vous dînerez ici sur H Street NE. Le shake-shaking que vous entendez au bar pourrait donner une touche indienne à un expresso martini, mettant en vedette du masala chai fait maison et du rhum de Bangalore.

Un serveur pousse les coquilles Saint-Jacques. "Legit, vous allez vouloir lécher votre assiette", dit-elle. La surface des pétoncles est orange et merveilleuse avec de la poudre de chili, du cumin et de l'ail rôti; un pool de légumineuses au lait de coco avec du gingembre, des feuilles de curry, des piments verts thaïlandais. Légitime, vous allez vouloir lécher votre assiette. Mais alors, c'est vrai de presque tous les plats ici.

1451 Maryland Ave. NE.

202-388-1848.

darudc.com

Dîner du mardi au dimanche. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 82 décibels/extrêmement fort. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

16 $ à 41 $

Le chef Harrison Dickow dit qu'il vise une cuisine "appétissante et surprenante". Ces mots résument mes sentiments à propos de sa salade de concombre, de morceaux de légumes qui ont été grillés ou marinés et qui ont un goût vivant avec du citron et du citron vert, et un bol de pâtes aux épinards et de broccolini fumé dont les pépites de tempeh frit sont assaisonnées pour imiter la saucisse. Dickow aime aussi la texture. L'agréable croquant sur les pâtes vient des échalotes frites rasées.

La fermentation et la conservation restent au centre de ce bar, boulangerie et restaurant accueillant de Mount Pleasant. Dickow dit qu'une partie du frisson consiste à imaginer de délicieuses façons d'utiliser des sous-produits ou des ingrédients qui pourraient autrement être gaspillés dans la cuisine. Optez pour l'happy hour et la chance d'essayer le toast kimchi signature pour 8 $. La récompense est un chou ardent mélangé (en été) à des pêches blanches sucrées et entassé sur un radeau de pain recouvert de labneh - mon genre de salade. Les plats peuvent être légers – on pense notamment au thon grillé tranché arrangé avec des radis – mais ils ne sont jamais ennuyeux. Le poisson rosé, par exemple, arrive en éventail saupoudré de cacahuètes concassées et secoué de sauce XO, avec des notes fruitées issues de la pastèque confite.

Dickow a déjà cuisiné au célèbre Tail Up Goat à Washington et Flour + Water à San Francisco. L'expérience se voit dans les saveurs audacieuses de sa nourriture chez Elle, dont le bar vert incliné est la source de boissons gonflées et dont la salle à manger arrière ressemble à une grand-mère de bon goût qui a eu son mot à dire dans le papier peint fleuri. Note aux planificateurs d'événements : les propriétaires d'Elle ont acquis la quincaillerie voisine et espèrent ajouter 40 places à la vitrine d'ici la fin de l'année.

Au dessert, on lorgne la caissette à l'avant. "Prenez la tarte au chèvre", dit un préposé. On mord, et on se rappelle pourquoi la vie serait moins sans Elle.

3221, rue Mount Pleasant NW.

202-652-0040.

Eatatelle.com

Petit-déjeuner et déjeuner tous les jours, dîner du mardi au samedi. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 72 décibels/Doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : une rampe mène à l'entrée ; deux toilettes conformes à l'ADA au premier étage.

Le quartier

Plats 9 $ à 49 $ (assiettes partagées)

À première vue, la nourriture fait face à une concurrence féroce du décor de Gypsy Kitchen, le restaurant pan-méditerranéen dont la salle à manger principale se déploie sous des dizaines de paniers au plafond et dont le deuxième étage est si vert et lumineux, vous le jure mangeons au grand air. Deux beaux bars, un par étage, sont animés de ce que les gens semblent rechercher sur Tinder et compagnie.

Ensuite, vous voyez le travail manuel du chef Eric Milton atterrir sur les tables voisines et commencez à repenser votre commande. Comment pourrions-nous laisser de côté la pita cuite à la commande en forme d'Astrodome, ointe d'huile d'ail et saupoudrée de za'atar ? À la simple vue du spectacle, des voisins demandent leur propre ballon. Le poulet, badigeonné d'une combinaison de mélasse de grenade et de miel et servi avec une foule d'accents - du riz basmati aux épices chaudes dans un bol glissé avec du houmous crémeux est presque un repas en soi - attire également beaucoup d'attention. (Toum, laisse-moi compter les façons dont je t'aime.) Milton a déjà cuisiné pour ThinkFoodGroup, la marque qui comprend Zaytinya, un détail mis en évidence dans une grande partie de ce qui quitte la cuisine ouverte.

Honte à moi d'avoir attendu deux ans pour essayer cette déclaration de mode sur la 14e rue NW. Et honte à moi d'avoir rompu une promesse faite à un ami qui m'a rejoint à la dernière minute lors de sa dernière visite, attiré en partie par mon invitation à ramener tous les restes à la maison. "Mec, je ne t'ai jamais vu manger autant avant."

Si vous avez essayé le délicieux falafel aux herbes ou le crudo de thon de Gypsy Kitchen – un hommage à l'été avec des tomates hachées, du maïs grillé, du concombre et de la vinaigrette au shoyu – vous comprendrez les assiettes que j'ai nettoyées.

1825 14th St. NW.

202-765-0500.

gypsykitchendc.com

Dîner tous les jours, brunch le week-end. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 80 décibels/Doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : une rampe mène à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

17 $ à 90 $

Bienvenue en 1952, 1992 ou le présent. La grande salle à manger principale du centre-ville de Washington dégage une intemporalité partagée par quelques autres restaurants. L'éclairage rase votre visage des années, les serveurs arborent des smokings et la généreuse corbeille à pain pourrait vous rassasier si vous le permettez.

Allez-y doucement avec les rouleaux de pain de maïs et d'oignons. Vous voulez économiser de l'espace pour l'une des meilleures salades hachées (et les plus occupées) de la ville, du poulet frit doré ou peut-être une bande de New York, cuite exactement comme vous le demandez - "centre rouge chaud", un serveur décrit mi-saignant - et accompagné d'un assaisonnement maison qui crépite de coriandre, poivre, ail et échalotes. Les pinces de crabe en pierre sont une jolie folie; le tartare de thon mis en scène sur glace et flanqué de voiles de craquelins de riz est à peu près aussi tendance que Joe's.

Il n'y a pas de mauvaise table dans la maison, bien que je sois plus heureux d'atterrir sur un grand stand de velours surplombant le spectacle. (Le bar à haut plafond, qui abrite un bon happy hour et des gens sans réservation, était autrefois une banque et conserve un air de luxe.)

À une époque où même les meilleurs endroits ont du mal avec le service, Joe's prête attention aux petits détails, comme brosser les miettes de la table entre les plats et emballer les restes avec le même soin apporté aux plats de service. (Mon serveur a écrit le nom de chaque plat sur son carton. Pas de ralentissement d'une rafle de réfrigérateur à minuit !) Et qui n'aime pas un endroit qui sert près d'une douzaine de tartes, à la part ou à la demi-part ? Du début à la tarte à la crème à la banane, Joe's est un joyau.

750 15th St. NW.

202-489-0140.

joes.net

Déjeuner et dîner tous les jours. Sièges à l'intérieur.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 79 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Baltimore

Plats principaux de 8 $ à 26 $

Pour comprendre comment le pierogi, la pizza et le skate ont atterri sur le même menu à Baltimore, il est utile de savoir que le chef Robbie Tutlewski a grandi dans l'Indiana, est d'origine polonaise, a eu une grand-mère yougoslave (Little Donna porte son nom) et a travaillé pour un maestro de la pizza en Arizona et le bien-aimé Tail Up Goat à Washington. Son père lui a inculqué l'amour de la nourriture et a entraîné Tutlewski à "vendre la nourriture avec laquelle vous avez grandi".

Dîners chanceux chez Little Donna's, qui suit la longue taverne Henninger dans une vitrine d'angle à Upper Fells Point. Travaillant en partie à partir de recettes écrites de la main de sa défunte grand-mère, Tutlewski personnalise certains de ses plus grands succès.

Prenez les pierogies, quatre demi-lunes garnies de crème sure et… de chili croustillant ? Le condiment populaire ajoute de la texture et du piquant à une tradition rendue plus légère et plus élastique que d'habitude avec de l'huile d'olive et de la crème sure dans la pâte. J'adore la garniture, la purée de pommes de terre au beurre éclairée de raifort. Les équipes de "Sausage & Sauerkraut" ont fumé du kielbasa du voisin Ostrowski avec du chou acidulé et une vinaigrette à la moutarde piquante, des tons sépia égayés de citron et d'oignons verts dans l'assiette - une grande satisfaction (et peut-être l'équivalent polonais du menudo pour la gueule de bois). La raie sautée, surmontée pendant l'été d'une salade de fruits à noyau rafraîchissante, salue le poisson poêlé dont le chef se souvient de sa jeunesse dans le Midwest, où le brochet et le doré étaient à l'honneur.

La seule déception sur la liste sont les pizzas de taverne, une surprise compte tenu de l'association de Tutlewski avec le célèbre chef Chris Bianco à Phoenix. Les tartes au bar chez Little Donna's sont coupées au carré, selon la coutume, mais gonflées et moelleuses lorsque la texture idéale est craquelée. Verre à moitié plein : Cela laisse juste plus d'espace pour le reste du menu, peut-être un escalope de porc ou une part de tarte à la crème aux œufs, chuchotant de feuille de laurier.

Le restaurant, habillé de demi-rideaux aux fenêtres et d'un plafond en tôle emboutie, semble exister depuis toujours. La pièce de résistance est le bar en bois hérité, dont un côté est décoré d'une affiche militaire qui s'écaille et d'un panneau encadré dans des bouchons de bouteilles : "Soyez gentil ou partez", lit-on. Soyez bon et soupez bien.

1812, rue Bank, Baltimore.

443-438-3956.

littledonnas.com

Dîner du mercredi au samedi. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 73 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Le bâtiment n'est pas accessible aux fauteuils roulants.

Arlington, Virginie.

18 $ à 36 $

Le propriétaire de mon pub irlandais préféré transpire les petites choses. La raison pour laquelle vous ne laissez pas de frites sur une assiette de fish and chips est que Cathal Armstrong insiste pour faire vieillir ses pommes de terre au moins une semaine pour convertir le sucre en amidon et ralentir le brunissement. Les pommes de terre destinées à devenir des frites sont ensuite épluchées, coupées, lavées, trempées une nuit à température ambiante et égouttées et rincées à nouveau avant d'être cuites à basse température puis refroidies. Avant de quitter la cuisine, les pommes de terre sont à nouveau cuites à une température plus élevée. Armstrong dit que c'est comme ça qu'il va offrir des frites "jusqu'à mon lit de mort".

Je souhaite une longue vie au chef et une longue vie à Mattie et Eddie. Lettre d'amour aux grands-parents paternels d'Armstrong, dont la petite maison en Irlande était la scène des repas familiaux du dimanche, la taverne d'Arlington peut accueillir 200 fêtards à l'intérieur et 100 sur le patio avant. Les tables les plus privées sont nichées dans des cabines de la taille d'une chambrette dans un train, où vous pouvez toujours entendre n'importe quel groupe jouer du jeudi au samedi soir.

Les histoires accompagnent certains plats. Un pot de sardines braisées écrasées avec des tomates et des oignons, relevées de poivre de Cayenne et de jus de citron et servies avec des doigts de pain grillé est un clin d'œil à une collation que le père d'Armstrong a concoctée en regardant le rugby avec son futur chef adolescent. Tout repas est meilleur lorsqu'il commence par un bol rempli d'aiglefin fumé, de moules, de pommes de terre et de crème, allégé (un peu) d'aneth frais, et se termine par une tranche de quatre-quarts à l'orange servie avec un accent de saison. Le chef Casey Bauer supervise la cuisine cohérente. Une récente plongée profonde dans le pâté chinois était comme ma première: un radiateur chaud, avec une belle purée de pommes de terre ondulée garnie d'agneau et de pois braisés juteux.

1301, rue S. Joyce, D-1, Arlington.

571-312-2665.

mattieandeddies.com

Déjeuner et dîner tous les jours. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 73 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

19 $ à 56 $

Du jazz doux joue quand une vrille glacée arrive. « Tout va bien maintenant ! dit un serveur en nœud papillon et vêtu d'une veste.

Il fait référence à mon verre, mais il pourrait tout aussi bien parler du restaurant en briques rouges et à balustrade en cuivre de Capitol Hill, dont les murs encadrent les sourires de dizaines de politiciens, passés et présents, et dont les frontières sont inscrites avec des mots de sagesse. . "Washington est la seule ville où le son voyage plus vite que la lumière", déclare un collier de perles. Je lève les yeux de ma cabine pour voir que Bill Clinton et Trent Lott, ou du moins leurs portraits, se joindront à nous pour le dîner.

Quelques amis ont ri quand j'ai suggéré le Monocle de longue date pour le dîner. Surprise, surprise, alors, pour eux de se promener dans une salle à manger habitée par de jeunes Pete Buttigieg et de trouver (quelques) plats assez bons pour finir. Je parle de rondelles d'oignon en dentelle, de côtelettes de porc épaisses accompagnées d'une purée de pommes de terre au fromage, de pâtes de palourdes parfumées à l'ail et d'un gâteau au fromage allégé avec de la compote d'ananas.

Le gâteau au crabe est trop pané et le faux-filet a besoin de son beurre au piment pour donner du goût. Le Monocle me rappelle que la nourriture n'est pas tout. Le monsieur pimpant à la porte nous traite comme si nous étions des sénateurs bien-aimés alors qu'il nous guide vers notre choix de tables, "partout où vous êtes à l'aise", propose-t-il. Les serveurs débarquent avec des sourires, du pain, de l'eau, des recommandations. C'est le restaurant calme rare qui ne ressemble pas à un mausolée - donc l'endroit idéal pour emmener les gens qui veulent goûter à Washington, mais rien de trop difficile, s'il vous plaît.

107 D St. NE.

202-546-4488.

themonocle.com

Dîner du lundi au samedi, déjeuner du mardi au vendredi. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 68 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : une rampe mène à l'entrée ; les toilettes ne sont pas conformes à l'ADA.

Alexandria, Va.

Plats 95 $ (menu dégustation seulement)

Les meilleures places de la maison sont la poignée de tabourets devant la cuisine ouverte, où le chef-propriétaire Yuh Shimomura, un vétéran du Kaz Sushi Bistro à Washington, prépare les sept mêmes plats pour tout le monde dans son restaurant à Old Ville d'Alexandrie.

Ce n'est pas un grand bavard – Shimomura cuisine en solo, après tout – mais regarder ses talents de couteau ou la révérence avec laquelle il manipule les ingrédients est un dîner-théâtre en sourdine. Engagez-le, cependant, et il pourrait partager que la côte courte de wagyu japonaise poêlée tire une partie de son umami d'un enveloppement d'algues, et la pépite noire du plat de sashimi, arrangée comme un bouquet, est de la bonite marinée poêlée.

Le menu, pour lequel les magasins natifs de Tokyo se rapprochent quotidiennement, change; le mien à la fin de l'été comprenait une purée rafraîchissante d'edamame, de tofu et de dashi et des tranches de canard rosé tachetées d'un "chimichurri" piquant de shiso et de mitsuba, ou de persil sauvage japonais. La valeur : de bons ingrédients, abordés de manière créative. Sachez avant de partir: le serveur solitaire garde l'entrée à rideaux comme un flic. Les groupes doivent être complets pour être assis. Du jazz doux et un chef au talent discret atténuent toute première impression sèche.

1209, rue King, Alexandrie.

703-548-1848.

nasimerestaurant.com

Dîner du mardi au samedi. Sièges à l'intérieur.

Plats à emporter (avec préavis). Contrôle du son : 70 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

18 $ à 42 $

New Heights est un nom approprié pour ce restaurant de longue date de Woodley Park, acquis cette année par trois immigrants d'Iran, d'Ukraine et de Bolivie : Mark Namdar, Olena Fedorenko et son mari, le chef Jose Molina, respectivement. Vétérans de l'industrie hôtelière, le trio partage une noble mission. "Notre objectif", déclare Namdar, "est d'en faire à nouveau une destination".

Le cadre sera familier à tous ceux qui ont visité le restaurant américain moderne lorsqu'il appartenait à Umbi Singh, qui a ouvert l'endroit en 1986 et l'a guidé jusqu'à la pandémie. Les clients rencontrent un bar spacieux, spécialisé dans le gin, avant de monter dans une salle à manger ornée de photos et de cartes de DC et de fenêtres donnant sur la cime des arbres.

Dès que les assiettes commencent à arriver, vous vous arrêtez pour admirer une nouvelle prise ici, une touche succulente là - un nouveau restaurant pour votre rotation. La salade César est composée de broccolini grillé et d'une vinaigrette crémeuse, relevée d'ail noir. Au lieu de frites, il y a des champignons de hêtre trempés dans du tempura et assaisonnés d'épices chaudes. Le poulet juteux est mis en scène avec des poivrons rôtis veloutés et des pommes de terre au beurre fouettées avec du romarin et du jus de citron. Les touches boliviennes - un ceviche acidulé et élégant, flanqué de chips de yuca légères comme l'air et une soupe crémeuse aux arachides qui s'intègre dans les pâtes et le poulet effiloché - honorent l'héritage du chef et soulèvent la question : d'où cela vient-il, s'il vous plaît ?

2317, rue Calvert NW.

202-290-2692.

newheightsrestaurant.com

Dîner du mardi au dimanche, brunch le dimanche. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 69 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : Le patio et le bar du premier étage sont accessibles ; la salle à manger et les toilettes au deuxième étage ne le sont pas.

Église de chutes, Va.

17 $ à 27 $

Il a ouvert sous le nom de Bangkok Golden en 2010 et est devenu un restaurant thaïlandais avec un menu secret laotien. Tant de gens gravitaient vers ce dernier, le propriétaire Seng Luangrath a combiné les cuisines sur une seule liste et a rebaptisé le lieu Padaek, un clin d'œil à la sauce de poisson fermentée utilisée dans la cuisine laotienne, plusieurs années plus tard.

Un avant-goût de salade de papaye râpée vous permet de découvrir les différences entre les cuisines thaïlandaise et laotienne. Bien qu'elles se ressemblent beaucoup, la salade thaïlandaise est plus sucrée, la version laotienne plus savoureuse, grâce au sel et au funk de crevettes et de pâte de crabe dans l'assaisonnement. Une demande de chaleur "moyenne" dans l'un ou l'autre offre un sérieux coup de poing.

Le riz croustillant, les cacahuètes grillées, les oignons verts et les plis roses de porc fermenté constituent mon plat préféré ici, l'aromatique naem khao thadaeu, mangé avec l'aide de feuilles de laitue fraîches. Un plat encore plus interactif est le poisson-chat frit doré présenté avec un plateau de friandises - allumettes de gingembre frais, citronnelle, minuscules aubergines vertes, fines nouilles de riz - pour emballer dans des plis de feuilles de chou robustes, atypiques au Laos mais préférés par Luangrath pour leur robustesse et une agréable amertume. La combinaison de poisson chaud, d'accents tropicaux et d'emballages cool descend comme un cirque à trois anneaux dans votre bouche, et c'est d'autant mieux pour la sauce à l'ananas que vous pouvez ajouter à vos wraps.

La vitrine bien rangée de Falls Church a toujours le même aspect, avec des murs jaunes ensoleillés, des échantillons de tissu exposés sur des tables en verre et des serveurs sympathiques animant la salle. La bouteille de vin raffinée sur la table de votre voisin ne provient pas du stock du restaurant, mais du léger droit de bouchon de Padaek : 15 $ pour apporter votre propre jus de raisin.

6395 Seven Corners Center, Falls Church, Virginie.

703-533-9480.

padaekdc.com

Déjeuner et dîner du lundi au samedi. Sièges à l'intérieur.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 69 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Silver Spring, Maryland.

Plats principaux de 7 $ à 20 $

Bonne nouvelle d'abord : le bar à cornichons est de retour à l'un de mes coups de vent préférés du passé.

Le menu du Parkway rassemble les envies du petit-déjeuner, du déjeuner et du dîner. Si vous optez pour un seul plat, faites-en une soupe au poulet. De tendres morceaux de poulet emballent le bouillon doré, légèrement herbacé et bourré d'une poignée de carottes, de céleri, d'oignons et de nouilles aux œufs. Chaque cuillerée a le pouvoir d'un câlin. En ce qui concerne les sandwichs, le Reuben frappe tous les bons endroits avec de la choucroute piquante, une vinaigrette russe sucrée et une demi-livre de corned-beef finement rasé. Le meilleur de la pâtisserie est une tranche de gâteau aux carottes aux épices chaudes qui peut facilement satisfaire trois fourchettes.

Les dîners sont servis à partir de 16 heures - mon genre d'happy hour - et comprennent des conforts tels que du chou farci au bœuf haché, du poulet frit et des tranches de dinde avec farce au pain de maïs et sauce aux canneberges. Les convives choisissent un côté; une salade de chou légèrement assaisonnée ou un macaroni au fromage crémeux ont tendance à compléter mes assiettes.

Introduit en 1963, le devant de l'opération Silver Spring est un petit magasin d'alimentation et de charcuterie, où vous pouvez acheter du vin ou de la bière à boire avec votre repas et que vous traversez pour rejoindre la salle à manger. Peint en violet et aqua, le restaurant est par ailleurs simple et pratique. Une bande de miroirs vous permet de jouer au voyeur depuis à peu près toutes les tables, et comme il est attentionné que les condiments s'étendent à deux types de sauce piquante et trois types d'édulcorant. Le confort et l'abondance expliquent ce que le propriétaire Danny Gurewitz, petit-fils du fondateur, appelle ici "une corne d'abondance" de convives.

Pouvons-nous parler? Les crêpes aux myrtilles sont dures et les pommes de terre rissolées à l'intérieur des omelettes sont insuffisantes. Votre kilométrage dépend de la connaissance des points forts de la cuisine. (Voir ci-dessus.) Mais il y a quelque chose à dire pour un endroit qui a survécu à tant d'autres tentatives de « charcuterie ».

8317, chemin Grubb, Silver Spring.

301-587-1427.

theparkwaydeli.com

Petit-déjeuner, déjeuner et dîner tous les jours. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 73 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; une rampe mène à des sièges à l'extérieur ; les toilettes ne sont pas conformes à l'ADA.

Le quartier

Plats principaux 28 $ à 45 $

Le nom est une blague; Piquette fait allusion au vin de second ordre. Sinon, c'est un bistrot sérieux qui sait faire plaisir aux clients. Du pain chaud atterrit sur la table dès qu'on est assis, dans une pièce dont les photos en noir et blanc, le plafond en étain pressé et les miroirs anciens suggèrent un lieu qui existe depuis toujours. Un siège à une grande table dans le bar surélevé est mon perchoir préféré pour le spectacle au sol près de la cathédrale nationale de Washington.

Voici à quoi d'autre s'attendre : service aéré, huîtres glacées, morue croustillante perchée sur une ratatouille et ris de veau qui coupent comme de la crème anglaise et arrivent avec une forêt de champignons. La cuisine propose les suspects français habituels - confit de canard, coq au vin - mais sait que certains d'entre nous peuvent aussi se déplacer, disons, des linguines crémeuses parsemées de lapin braisé et d'olives.

Vous voulez impressionner vos compagnons de table ? Laissez tomber le nom du chef, Francis Layrle, et dites-leur que le Gascon est venu à La Piquette après avoir cuisiné à l'Ambassade de France pour sept ambassadeurs.

3714, rue Macomb NW.

202-686-2015.

lapiquettedc.com

Dîner tous les jours, déjeuner du mardi au vendredi, brunch le week-end. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 74 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; les sièges du bar impliquent des escaliers; Toilettes conformes à l'ADA.

Annapolis, Maryland

16 $ à 39 $

Depuis qu'il a mis les voiles à Annapolis il y a sept ans, cette maman et pop de Michelle et Jeremy Hoffman a présenté des plats reflétant les origines de Jeremy dans le pays néerlandais de Pennsylvanie et son intérêt pour tout ce qui est fermenté. Attendez-vous à des pierogies en entrée, de la saveur tout au long du menu et… des langues de canard, n'importe qui ?

"Nous sommes un restaurant familial", explique Brian Cieslak, chef de cuisine de Preserve. "Mais nous ne pensons pas que les parents devraient manquer de saveur." D'où les langues de canard poêlées, proposées avec un aïoli au vinaigre de riz et de l'huile de croquant au piment. Preserve vend "beaucoup", dit le natif du Maryland.

Les choses qui semblent familières n'ont jamais le même goût. Ce qui ressemblait l'été à des pâtes aux palourdes s'est avéré être des bucatini de sarrasin aromatisés au bacon, à l'ail noir et aux asperges en dés, qui glissent tous sur la langue à l'aide d'une réduction de crème. Les pétoncles, rayés du gril, ont obtenu une belle charge d'un relish de poivre de poisson fermenté, de coriandre, de jus de citron vert et de céleri, une idée que Cieslak a ramassée lors de son mariage à Sainte-Lucie.

Semblable à son patron, Cieslak travaille avec sa femme, Sommer Walker, une ancienne ballerine qui est maintenant gérante du bar de Preserve. "C'est une équipe de rêve", dit le chef à l'époque avec ses collègues, un détail que tout le monde peut vérifier en observant la minuscule cuisine ouverte remplie de gens qui ont l'air de s'amuser autant que les convives. Cela ne fait pas de mal que les repas des enfants soient servis sur des dinosaures jouets. La vue du hamburger d'un enfant transporté dans la confortable salle à manger est aussi joyeuse que la grande tranche de crêpes à plusieurs étages de Preserve, aromatisée comme s'il s'agissait d'un tiramisu.

164, rue Main, Annapolis.

443-598-6920.

conserve-eats.com

Déjeuner et dîner du mercredi au dimanche. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 74 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : une rampe mène à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Arlington, Virginie.

11 $ à 42 $

Parfois, un critique doit jeter un os à son copain et prétendre qu'il a le choix pour le dîner. Chaque fois que Ruthie's est dans le domaine des possibilités, le point chaud d'Arlington obtient le feu vert de mon autre significatif. Une partie de cela a à voir avec Todd Salvadore, qui surveille les convives comme s'ils étaient amis pour un barbecue. Et une partie de cela a à voir avec son partenaire commercial, le chef Matt Hill, qui cuisine comme s'il était en compétition pour les rubans bleus à une foire d'État.

C'est de la nourriture avec un attrait de masse - poitrine fumée avec pain au lait et cornichons, sandwichs au poulet frit gonflés avec salade de chou et sauce ranch à l'avocat - servis dans une salle à manger lumineuse (et certes bruyante) nommée en l'honneur de la défunte grand-mère du chef et comme bon pour une date comme une réunion de famille. Les antécédents gastronomiques des propriétaires sont révélés dans des détails tels qu'une carte des vins axée sur l'Europe et un tartare de thon pétillant présenté avec des chips de gaufres maison.

Ai-je mentionné que les boissons sont bonnes, que le stationnement est facile, que les animaux de compagnie sont les bienvenus sur la terrasse et que les hush puppies à saveur de crevettes font du rock ? Je pourrais faire All-Day chaque semaine.

3411 Fifth St. S., Arlington.

703-888-2841.

ruthiesallday.com

Dîner tous les jours, petit-déjeuner et déjeuner du lundi au vendredi, brunch le week-end. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Vérification du son : 75 décibels/Doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Silver Spring, Maryland.

11 $ à 31 $

Ils prennent la viande au sérieux dans ce restaurant éthiopien vieux d'un an à Silver Spring, dont un coin est consacré à l'abattage du bœuf - "quatre à cinq vaches par semaine" lorsque les clients ne jeûnent pas pendant les fêtes religieuses, explique le copropriétaire Temesgen Gebeyehu. Quand je l'enrôle pour une recommandation, il me dirige vers les tibias. Un monticule de faux-filet juteux en cubes, sucré avec des oignons et piquant avec des jalapeños, finit par se diriger vers la table, où je m'attaque à l'entrée à l'aide de morceaux d'injera, le pain de crêpe acidulé qui se double d'un ustensile.

Des nuages ​​d'encens, faisant partie de la cérémonie du café de Shalla, m'ont accueilli lors de ma première visite au restaurant qui abritait autrefois le groovy Jackie's et où j'ai fait des folies sur une version améliorée du kitfo, le steak tartare d'Éthiopie. La surface du bœuf cru haché, lustrée avec du beurre infusé de cardamome, de mitmita et d'autres épices, était sculptée de petites ondulations rouges. De même, des boules ondulées de fromage cottage fait maison – un vert avec du chou vert, une autre orange avec du poivre de Cayenne – ont aidé à remplir le plateau.

Le boeuf n'est pas la seule attraction. Le tilapia moulu a démarré avec des jalapeños et le plateau de combinaison de huit légumes me fait également reculer. Ce dernier est un kaléidoscope de couleurs: chou vert foncé à l'ail, chou et carottes jaune soleil et lentilles rouges dont le poivre serrano caché crée une lente brûlure dans la bouche. Le chef Tsega Amera vient à la cuisine de feu Addis-Abeba, également à Silver Spring.

Shalla tire son nom du lac Shala dans le centre-sud de l'Éthiopie, un endroit que Gebeyehu connaît bien pour y avoir travaillé comme géomètre. En effet, les trois propriétaires sont issus du milieu de la construction.

8081, avenue Georgia, Silver Spring.

301-920-0082.

restauranthalla.com

Déjeuner et dîner tous les jours. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 79 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

Plats principaux 32 $ à 49 $, menu dégustation trois services 65 $

Partout où je regarde dans cette ode au Mid-Atlantic, il y a quelque chose qui suggère que le chef Reid Shilling se soucie des détails. Autour du restaurant aéré de Navy Yard se trouvent des jardinières remplies d'une petite encyclopédie d'herbes et de légumes verts, et une fenêtre à l'arrière de la salle à manger capture des jambons suspendus pour le vieillissement. Nous nous asseyons et une petite collation apparaît. Qu'est-ce qu'il n'y a pas à aimer dans un œuf farci dont le jaune, tourbillonnant avec des cornichons faits maison, semble avoir été sculpté sur place ?

Ma dernière visite a eu lieu pendant la semaine estivale des restaurants, une promotion que les chefs intelligents utilisent non seulement pour remplir les sièges à la mi-août, mais aussi pour inciter les clients à revenir. Sagement, Shilling a proposé des plats du menu régulier et des sélections pour les végétariens ainsi que les amateurs de viande. En savourant des beignets de courge et de maïs carbonisés parsemés de crabe du Maryland et en passant à la douve croustillante de Cape May étalée sur une riche bisque de maïs, lardée de bacon et de poivrons, j'ai eu l'impression que le chef était intéressé à partager sa gamme avec les participants.

Vraiment, cependant, chaque semaine ressemble à la semaine du restaurant lors de ce bel hommage à l'entreprise familiale du chef dans le Maryland, grâce à l'option d'un menu à trois plats pour 65 $. Un de ces soirs de rendez-vous, je vais faire des folies sur le menu de dégustation de sept plats de Shilling à 125 $, mis en scène devant la cuisine ouverte étincelante, et le regarder cuisiner devant moi. Mais il est difficile de résister à l'appel des sirènes de trois plats à prix fixe dans une salle lumineuse surveillée par des serveurs courtois.

360, rue Water SE.

202-554-7474.

shillingcanning.com

Dîner du mercredi au samedi, brunch le week-end. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 77 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

Plats principaux de 9 $ à 25 $

L'endroit se faufile sur vous. Une minute, vous montez tranquillement les escaliers menant à la salle à manger du deuxième étage de Shaw, la suivante, vous êtes à l'intérieur d'une piñata qui vient d'être frappée. Voici la Vierge Marie et les pyramides aztèques, représentées sur une peinture murale qui crie "Mexique!" L'endroit est si bruyant qu'on a recours à la lecture sur les lèvres et les tables sont constamment reconfigurées pour accueillir le groupe de quatre ici, le groupe de six là-bas. Les serveurs se promènent en vendant aux enchères des plats et en évitant le contact visuel dans un chaos à peine contrôlé.

Alors pourquoi s'embêter ? Parce qu'Alfredo Solis, le co-chef derrière mon restaurant préféré n ° 1 du printemps, Mariscos 1133, est propriétaire de l'endroit avec sa sœur, et le pozole et les chilaquiles du plus ancien de ses cinq établissements sont de la dynamite. La soupe, centrée sur du porc braisé pendant une demi-journée avec des piments, du cumin et d'autres notes cuivrées, est "bonne pour une gueule de bois", dit Solis. Dûment noté, monsieur, mais je me contente d'expédier l'or liquide sobre, pour mieux en humer les nuances, comme le clou de girofle dans l'assaisonnement. Les chilaquiles d'El Sol sont peut-être les meilleurs de la ville, grâce à une salsa verte préparée en petites quantités avec beaucoup de coriandre, de tomatillo et d'épazote. Dites sí au guacamole brillant, zappé d'ail et de serrano et préparé sur commande.

Préoccupé par le fait que les clients ne commandaient que des plats qu'ils connaissaient après l'ouverture d'El Sol en 2014, Solis a ajouté des photos de tout au menu. "C'est un peu ringard", dit le chef, mais cela a amené les gens à commander plus que, disons, des tacos, aussi bons soient-ils. Les ratés comme la taupe de poulet aride sont rares. Les hits, y compris les crevettes fumées sur une sauce à la crème relevée de piments séchés, sont la norme heureuse.

1227 11th St. NW.

202-815-4789.

elsol-dc.com

Déjeuner et dîner tous les jours. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 85 décibels/Extrêmement fort. Accessibilité : une rampe mène à l'entrée ; les toilettes sont étroites et non accessibles aux fauteuils roulants.

Le quartier

Petites assiettes 8$ à 18$

La famille derrière ce nouveau visage de Dupont Circle aspirait à canaliser un quartier chinois de Bangkok. Mission accomplie, grâce à des escaliers raides bordés de journaux thaïlandais et chinois et un bar souterrain et une salle à manger qui brillent respectivement en rouge et vert.

Oui, c'est bruyant et sombre. Mais Sura fait aussi claquer des lèvres. Billy Thammasathiti, qui a travaillé pour la dernière fois dans un restaurant japonais, dirige la cuisine ; son frère Andy couvre le petit bar. (Sura se traduit par "esprits" en thaï.) Ensemble, ils préparent une cuisine et des boissons thaïlandaises atypiques dans un espace au passé agréable : la grand-mère des frères cuisinait ici lorsqu'elle a quitté Bangkok et le restaurant s'appelait Sala Thai.

Ne venez pas chercher des croquettes de poisson ou de la soupe tom yum. Une commande de brochettes de bœuf montre comment le chef s'approprie quelques bases thaïlandaises. Un riff sur le bœuf du tigre qui pleure, la viande filante est marinée dans de la sauce de poisson, du sucre de palme et du sel et saupoudrée de ce que Billy appelle "l'épice de riz" - riz gluant rôti, citronnelle, feuilles de citron vert - avant de frapper le gril. Les textures et les arômes sont fascinants. Le chef aime jouer avec le feu, comme en témoigne la poitrine de porc finie avec une sauce chili qui passe du piquant au piquant et vice-versa, une sensation (un peu) apprivoisée par le basilic thaï pêle-mêle.

D'autres plats semblent conçus pour accompagner les libations d'Andy. "Chips & dip", par exemple, trouvez des craquelins de riz parfumés à l'ail et un petit plat de porc haché et d'arachides grillées gonflés au lait de coco. Bouffe, bouffe, parti.

Les boissons, aux accents asiatiques, sont aussi fougueuses que la cuisine. La pause la plus rafraîchissante est un daiquiri tourbillonné de liqueur de fruit de la passion et imaginé avec une orchidée.

2016 P St. NW.

202-735-5168.

suradc.com

Dîner du mercredi au lundi. Sièges à l'intérieur.

Sortir. Contrôle du son : 80 décibels/Doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Escaliers à l'entrée, donc non accessible aux fauteuils roulants.

Église de chutes, Va.

13 $ à 40 $

La seule différence entre les "pâtes" de calamars dont je me souviens de Takumi au début de la pandémie et récemment est le mode de livraison. Prenez-le de ce ventilateur: le plat le plus populaire de la retraite japonaise à Falls Church est meilleur sur une assiette que dans du plastique - et est mieux vécu en vue de la cuisine ouverte qu'à emporter. Sinon, les calmars pochés (tranchés en rubans, façonnés en turban et surmontés d'allumettes d'algues et d'un œuf de caille) sont toujours aussi convaincants. L'apéritif est accompagné d'instructions pour casser le jaune pour créer une sauce et le combiner avec les autres ingrédients, notamment l'oursin à la crème niché dans les "pâtes".

En repérant du thon napoléon au menu, je me souviens que le chef-propriétaire Jie ("Jay") Yu a emprunté l'idée à son ancien employeur, Kaz Sushi Bistro à Washington. Le poisson haché rouge betterave, qui tire son épingle du jeu d'une sauce miso épicée et sa nappe d'huile de sésame, arrive sur de petites rondelles de chips de maïs. Un n'est jamais assez.

Peut-être que vous êtes dans une cabine confortable ou sur l'un des six tabourets de comptoir pour quelque chose de plus traditionnel. Laissez un serveur vous orienter vers le poisson que vous devriez commander comme sushi. Une demande récente comprenait du ventre de limande à queue jaune avec une pincée de zeste de citron vert et de l'o-toro rose pâle, sans fioritures pour laisser briller sa saveur de beurre. Yu fait frire aussi bien qu'il tranche et coupe en dés, un signal pour commander des calamars dans une gaine de tempura.

Il n'y a pas de prix fixe pour omakase, juste un prix de base d'environ 80 $ ; Yu vous permet de décider combien vous voulez manger et respecte votre budget. Au minimum, vous obtiendrez deux petites assiettes et environ 10 morceaux de sushi - un repas à retenir qui souligne le nom de l'endroit. Takumi signifie "artisan" en japonais.

310-B S. Washington St., Falls Church, Virginie.

703-241-1128.

takumiva.com

Déjeuner et dîner du lundi au samedi. Sièges à l'intérieur.

Sortir. Contrôle du son : 69 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

16 $ à 28 $

Considérez-le comme une capsule temporelle avec des aliments familiers : des filets de poulet, des bouchées de macaroni au fromage, un hamburger. Mais gardez à l'esprit que le pub situé sous le majestueux restaurant 1789, à l'ombre de l'université de Georgetown, fait partie du Clyde's Restaurant Group, connu pour son souci du détail. Le poulet éclate de jus parce qu'il a été saumuré, et les cubes de macaroni reprennent la saveur du poivre de Cayenne, du bacon et du poivron rouge.

Le menu est conçu en pensant aux étudiants, mais aussi aux professeurs, aux parents et aux touristes. D'où les salades intéressantes (j'adore la combinaison inspirée des antipasti de salami, provolone, pois chiches et petites pâtes), les crevettes et le gruau dignes de Charleston au brunch et le saumon servi avec une sauce tzatziki et un couscous israélien relevé de pesto. Le dernier ressemble et a le goût d'avoir été concocté dans le formel de 1789, mais provient en fait de la cuisine ouverte en dessous, dirigée par le chef Chris Benitez.

La taverne souterraine, accessible par des marches aussi raides que les escaliers "The Exorcist" à proximité et le modèle du bar dans "St. Elmo's Fire" en 1985, n'a pas beaucoup changé au cours de ses six décennies. Les références à l'aviron sont partout, les cabines sont semi-fermées avec des séparateurs en verre au plomb et, à vrai dire, votre première bouffée de l'endroit reste l'amalgame de solution de nettoyage et de bière renversée. Hoya Saxa !

1226 36th St. NW.

202-337-6668.

tombes.com

Dîner tous les jours, déjeuner du lundi au vendredi, brunch le week-end. Sièges à l'intérieur.

Sortir. Contrôle du son : 80 décibels/Doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Le restaurant et le bar sont au sous-sol et accessibles uniquement par des escaliers.

Le quartier

17 $ à 31 $

On écoute de l'opéra italien et on mange des sushis inari. D'étranges compagnons de lit ? Pas à Tonari, le seul exemple de wafu italien de la ville. "Les Japonais sont doués pour emprunter aux autres et se les approprier", explique le chef Katsuya Fukushima, qui est doué pour beaucoup de choses, y compris les sushis inari, les petits bateaux de tofu frit farcis de riz à sushi et un plat que sa mère a glissé dans son boîte à lunch étant enfant. Un anchois mariné sur sa version équilibre la douceur subtile de l'original.

Les pâtes et les pizzas constituent la majeure partie du petit menu de cette retraite de Chinatown à deux étages. "Marcella Hazan" rend hommage au célèbre auteur de livres de cuisine italien avec une sauce à spaghetti préparée à partir de tomates, d'oignons et de beurre de Jersey. Mmm mmm buono ! Les pizzas sont un croisement entre la focaccia et le style de Detroit, avec des croûtes moelleuses au centre et croustillantes sur les bords. J'ai une affection permanente pour les palourdes, le fromage en brique, l'origan et - ceci étant la cuisine italienne wafu - les algues marinées et l'huile de miso rouge. Les tartes peuvent être commandées entières ou à moitié, encourageant l'exploration.

Budino au chocolat garni de litchis ? Le pudding riche et les fruits juteux sont un bonheur à chaque bouchée.

707 Sixth St. NW.

202-289-8900.

tonaridc.com

Dîner du mardi au dimanche. Sièges intérieurs et extérieurs.

A emporter et livraison. Contrôle du son : 77 décibels/doit parler d'une voix élevée. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.

Le quartier

Plats principaux 20 $ à 36 $

A la recherche d'une relation stable ? Ce charmant avant-poste italien de deux pièces offre à la pelle. Il peut s'écouler des années entre les visites, mais chaque fois que j'y retourne, je peux toujours compter sur des tables habillées de lin, de belles salades, des raviolis d'agneau braisé dans une sauce au vin rouge et une liste de spécialités si longue qu'elle pourrait être confondue avec un flibustier .

Non, juste une autre nuit typique à Tortino, où le chef-propriétaire Noé Canales, un vétéran de Tosca, Al Tiramisu et Cafe Milano, envoie de grandes portions de normes italiennes. Optez pour les grosses rondelles de calamars moelleux arrangées avec des pois chiches et des pommes de terre contre une sauce aux poivrons rôtis, un trio de côtelettes d'agneau lapées en été avec une sauce aux myrtilles, peut-être un trésor de fruits de mer, homard compris, empilés sur des linguines.

Lorsqu'il a ouvert ses portes à Shaw en 2011, dit Canales, "personne ne voulait être là". Des voisins fidèles soutenaient son commerce, ce qui explique l'esprit généreux de Tortino. "Vous remboursez vos clients."

Ils ne connaissent peut-être pas votre nom ici, mais le personnel investi agit comme s'il le faisait, à ce qui ressemble à la liste de souhaits d'un dîner devenu réalité. Les entrées oscillent autour de 28 $, la liste des desserts compte huit choix et vous pouvez vous entendre penser. Tortino est le voisin modèle.

1228 11th St. NW.

202-312-5570.

tortinodc.com

Dîner tous les jours. Sièges intérieurs et extérieurs.

Sortir. Contrôle du son : 69 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : Escaliers à l'entrée, donc non accessible aux fauteuils roulants.

Vienne, Virginie.

Plats principaux 28 $ à 65 $ (gril mixte pour deux)

Ce restaurant méditerranéen aux accents libanais regorge de surprises. Pour commencer, il est étonnamment chic compte tenu de son emplacement dans un centre commercial. Et nulle part ailleurs qu'ici à Vienne, un serveur ne m'a invité à "commander quelques plats à la fois si vous le souhaitez. Pas de précipitation".

Ensuite, il y a la cuisine : dix herbes et tomates habillant le fattoush coloré et le branzino rôti avec la peau présenté avec des pommes de terre couleur safran et une sauce tahini sur une assiette qui semble avoir été faite sur mesure pour le poisson. "J'aime le meilleur", déclare le chef-propriétaire Samer Zeitoun, qui a su créer une salle à manger meublée de belles chaises bleues et de miroirs en forme de hublots et dont le "goût pointilleux" signifie cuisiner la plupart des plats sur commande.

Partout où sur la liste vous voyez des aubergines ou de l'agneau, considérez-les comme un feu vert. Parmi les tartinades, l'aubergine rôtie se distingue pour être bien plus que la purée de légumes, servie avec des amandes Marcona pour le croquant, des dattes pour une douceur inattendue et de la feta pour le piquant. L'agneau haché se retrouve, avec du riz et du persil, dans un petit bateau de courgettes qui navigue vers la table sur une sauce tomate éclairée de jus de citron et filtrée avant de servir, menant à un élixir fin mais brillant. Le meilleur de sa catégorie, cependant, est le scintillant kibbeh nayyeh, de l'agneau cru haché et du blé concassé coloré par des poivrons rouges, assaisonné de menthe et de basilic, et mis en scène avec du pain pita chaud et des rosettes blanches d'ail fouetté.

Le chef, qui peut observer son domaine depuis une fenêtre de la cuisine, se fait aider par sa famille. Une fille sert de maîtresse de cérémonie dans la salle à manger, et sa femme prodigue des attentions aux salades et douceurs, dont un divin cheesecake dont la croûte fusionne dattes et pistaches moulues.

Zeitoun dit qu'il pourrait encore utiliser une autre paire de mains dans la cuisine. Oui, c'est un bouchon, avec une carotte attachée : "On paye bien les gens bien", promet le chef.

132 Branch Rd. SE, Vienna, Va.

571-407-5203.

www.zenolavienna.com

Dîner du mardi au dimanche. Sièges à l'intérieur.

Sortir. Contrôle du son : 69 décibels/La conversation est facile. Accessibilité : Pas de barrières à l'entrée ; Toilettes conformes à l'ADA.